« Ils leur promettent la liberté, alors qu’ils sont eux-mêmes esclaves de la pourriture, car chacun est esclave de ce qui le domine. « (2 Pierre 2:19)

Dans sa première épître, Pierre, avec une préoccupation toute pastorale, a cherché à encourager ses lecteurs au sujet des dangers de la persécution. Nous ne savons pas exactement de quelle forme de persécution il parlait exactement, mais ce que nous savons en revanche, c’est que l’Église allait essuyer de terribles épreuves, tandis que l’Empire romain cherchait à exterminer ce jeune mouvement de gens appelés chrétiens. Mais Satan porta une attaque double.

Naturellement, la persécution venue de l’extérieur, c’est-à-dire, la brutalité et la violence, était un outil puissant. Mais l’Église se retrouva devant une autre menace, peut-être plus dangereuse encore que la persécution venue de l’extérieur : une menace venue de l’intérieur. Par le passé, la nation juive avait dû faire face à de faux prophètes, et de la même manière, les disciples de Jésus du temps de Pierre devaient faire face à de » faux docteurs » (Colombe) qui introdui[saient] insidieusement des doctrines de perdition » (2 p 2.1) dans l’Église elle-même. Pire encore, Pierre avertit que beaucoup suivraient ces » dérèglements » (2 P 22, Colombe).

Quels étaient ces enseignements contre lesquels Pierre mettait en garde ? Comment Pierre a-t-il réagi face à ces enseignements, et quelles leçons peut-on retirer de ces avertissements pour nous-mêmes aujourd’hui, alors même que nous devons faire face à des menaces venues de l’intérieur ?