« Et maintenant, vais-je essayer de persuader des humains, ou bien Dieu ? Est-ce à des humains que je cherche à plaire ? Si je voulais encore plaire à des humains, je ne serais pas un esclave du Christ. » (Galates 1:10)

Les étudiants d’une université construisirent un centre sur leur campus où tous, sans distinction d’origine ethnique, de sexe, de statut social ou de croyance religieuse, seraient bienvenus. Imaginez ce qui arriverait si, des années plus tard, ces étudiants revenaient sur le campus pour découvrir que d’autres étudiants ont repensé le centre. Au lieu d’une grande salle avec un grand espace pour discuter et tisser des liens, espace conçu pour créer un sentiment d’unité, la salle avait été divisée en plusieurs petites salles avec des conditions d’entrée basées sur l’origine ethnique, le sexe, et ainsi de suite. Les étudiants responsables de ces changements avaient affirmé que leur autorité venait d’une pratique très ancienne.

C’est un peu ce genre de situation que dut affronter Paul quand il écrivit sa lettre aux Églises en Galatie. Son projet, que les païens puissent se joindre à l’Église sur la seule base de la foi, était remis en cause par de faux docteurs qui tenaient à ce que les païens soient également circoncis avant de pouvoir devenir des membres de l’Église.

Cette position, constata Paul, était une attaque de l’essence même de l’évangile. Il se devait donc de réagir. Sa réaction prit la forme de la lettre aux Galates.