Cette étude du livre de Galates a été intense. C'est parce que la lettre elle-même est intense. Connaissant son appel, connaissant la vérité de ce qu'il prêchait (après tout, comme il l'a dit à de nombreuses reprises, cette vérité venait du Seigneur), Paul a écrit avec la passion inspirée des prophètes de l'Ancien Testament, d'un Esaïe, d'un Jérémie, d'un Osée. Ils plaidaient avec le peuple de Dieu à leur époque pour qu'il se détourne de ses erreurs, et Paul ici fait la même chose avec ses contemporains.

Même si les situations sont très différentes, au final, les paroles de Jérémie pouvaient tout aussi bien s'appliquer aux Galates qu'aux contemporains de Jérémie : " Ainsi parle l'Eternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d'avoir de l'intelligence et de me connaitre, de savoir que je suis l'Éternel, qui exerce la bienveillance, le droit et la justice sur la terre; car c'est à cela que je prends plaisir, Oracle de l'Éternel " (Jr 9.23,24, COL).

C'est devant la Croix du Christ que toute notre " glorieuse " sagesse humaine, toutes nos richesses, et toute notre puissance apparaissent le plus clairement, dans toute leur futilité et leur vanité, et cette croix est le point de mire de la lettre de Paul à son troupeau égaré en Galatie.