« Alors Pierre prit la parole : En vérité, dit-il, je comprends que Dieu n'est pas partiel, mais qu'en toute nation celui qui le craint et pratique la justice est agréé de lui. » Actes 10: 34-35

 

Avec le départ de Paul pour Tarse, Pierre redevient le personnage principal du récit que fait Luc des premiers jours de l'Église chrétienne. Pierre est décrit comme ayant une sorte de ministère itinérant dans toute la Judée et les régions environnantes. Actes rapporte ici deux courts miracles : la guérison d'Enée et la résurrection de Tabitha (Dorcas), suivis par l'histoire de Corneille au chapitre 10. La conversion des Gentils fut la question la plus controversée dans l'Église apostolique. Les discussions à la suite du baptême de Corneille furent loin de résoudre toutes les difficultés, mais l'effusion de l'Esprit, qui rappelait ce qui était arrivé à la Pentecôte, contribua à convaincre Pierre et les frères à Jérusalem que les bénédictions de l'Évangile n'étaient pas réservées aux Juifs. Pendant ce temps, l'Église à Antioche avait aussi déjà commencé à tendre la main aux Gentils.

La leçon de cette semaine évoque également la survenue d'une nouvelle persécution assez brève, cette fois sous le règne du roi Hérode, et son impact sur les apôtres, qui avaient été épargnés par la persécution menée par Paul.