« Vous êtes une lignée choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu s’est acquis, pour que vous annonciez les hauts faits de celui qui vous a appelés des ténèbres à son étonnante lumière. » (1 Pierre 2:9)

Immergé comme il l’était dans la culture juive, la religion et l’histoire, Pierre qualifie les chrétiens auxquels il écrit de « nation sainte, un peuple que Dieu s’est acquis ». Il emprunte ainsi au vocabulaire de l’alliance que l’Ancien Testament emploie pour parler d’Israël, en l’appliquant ici à l’Église du Nouveau Testament. Rien d’étonnant à cela : les païens qui croyaient en Jésus ont été greffés au peuple de Dieu. Ils sont désormais eux aussi participants des promesses de l’alliance. « Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, si tu as eu part à la racine, à la sève de l’olivier, ne fais pas le fier aux dépens des branches. Si tu fais le fier, n’oublie pas que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Romain 11:17-18)

Dans les passages étudiés cette semaine, Pierre montre à ses lecteurs la responsabilité sacrée et l’appel éminent qu’ils ont reçus en tant que peuple de l’alliance, ceux qui (pour reprendre les mots de Paul) ont été greffés à l’olivier. Et parmi ces responsabilités, on trouve celle-là même qui était déjà celle d’Israël : proclamer la grande vérité du salut offert dans le Seigneur.