« Comblez ma joie en étant bien d’accord ; ayez un même amour, une même âme, une seule pensée. » (Philippiens 2:2)

Le réformateur protestant Jean Calvin croyait que la division et la désunion constituaient le stratagème suprême du diable pour déstabiliser l’Église, et il mettait en garde les chrétiens afin qu’ils fuient tout schisme comme la peste.

Mais l’unité doit-elle être préservée au prix de la vérité ? Imaginez si Martin Luther, le père de la Réforme protestante, avait choisi, au nom de l’unité, d’abjurer ses idées sur le salut par la foi seule lors de son procès à la Diète de Worms.

« Si le réformateur avait cédé sur un seul point, Satan et ses armées auraient remporté la victoire. Mais la fermeté inébranlable de Luther fut le moyen d’émanciper l’Église et d’inaugurer une ère nouvelle et meilleure. »

Dans Galates 2.1-14, l’apôtre fait tout ce qu’il peut pour maintenir l’unité du cercle apostolique face aux tentatives de certains croyants pour la détruire. Mais aussi importante que cette unité fût aux yeux de Paul, il refusa de compromettre la vérité de l’évangile au nom de cette unité. Il y a certes de la place pour la diversité au sein de l’unité, mais ce faisant, l’évangile ne doit jamais être mis en danger.