« En effet, comme l'éclair qui jaillit au levant se voit jusqu'au couchant, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme.» Matthieu 24: 27

Le poète T. S. Eliot commence un de ses poèmes par ces vers : " Dans mon commencement est ma fin ". C'est une déclaration laconique, mais qui porte en elle une puissante vérité. Dans les origines se trouvent les fins. Cette réalité trouve un écho dans notre nom, adventistes du septième jour, qui porte en lui deux enseignements bibliques fondamentaux : " septième jour ", pour le sabbat des Dix Commandements, mémorial hebdomadaire de la Création de la vie sur terre en six jours ; et " adventiste ", qui renvoie au retour de Jésus, quand tous les espoirs et toutes les promesses des Écritures, dont la promesse de la vie éternelle, s'accompliront.

Aussi éloignée dans le temps que soit la Création du monde (notre commencement) du retour de Jésus (notre fin, du moins la fin de cette existence de péché), ces événements sont liés. Le Dieu qui a nous créés (Jn 1.1-3) est le même Dieu qui reviendra, et en un instant, " en un clin d'œil, à la dernière trompette " (1 Co 15.52), il inaugurera notre rédemption finale, Dans notre commencement, c'est vrai, nous trouvons notre fin. Cette semaine, nous parlerons des tout derniers événements de la fin, du moins en ce qui concerne notre monde actuel : le retour de notre Seigneur Jésus.